Le candidat à l’élection présidentielle du 12 décembre prochain, Abdelkader Bengrina a entamé sa campagne électorale par une activité de proximité à Alger.
Partant de la Grande poste où il a rencontré des citoyens, Bengrina a indiqué avoir choisi cette place pour sa symbolique, qualifiant celle-ci de «place de la liberté et de la dignité et un symbole de la chute des empires de la corruption politique et financière».
A cette occasion, Bengrina s’est engagé, s’il venait à être élu président de la République, à faire de la Grande poste un musée de la liberté et à «construire une Algérie nouvelle, forte par son passé».
Par la suite, le candidat à la Présidentielle, accompagné de partisans, a traversé le Boulevard Mustapha Ben Boulaïd pour se rendre à l’entrée principale du port d’Alger près de la stèle commémorative de l’attentat perpétré par l’OAS, le 2 mai 1962, contre les dockers faisant quelque 200 martyrs. Dans une brève allocution prononcée sur place, Bengrina a évoqué l’aspect économique de son programme électoral, notamment en ce qui concerne le développement du secteur du tourisme et l’encouragement de l’exportation des produits nationaux, notamment agricoles et industriels pour réduite la facture des importations.
Des partisans du candidat ont scandé des slogans pour la tenue de la prochaine Présidentielle ainsi que le slogan «Djeich-chaâb khaoua khaoua» (Armée et peuple sont frères).
R. N.