Des citoyens sont sortis de nouveau pour le 39ème vendredi consécutif, dans les rues d’Alger et d’autres villes du pays, réitérant les mêmes revendications brandies depuis le début du Hirak, appelant au changement et au départ des symboles de l’ancien système.
Comme à l’accoutumée, les manifestants ont commencé à se regrouper dès la matinée dans les lieux habituels du Hirak pour converger, après la prière du hebdomadaire du vendredi, vers la Grande-Poste, la rue Didouche Mourad, la place Maurice-Audin et le boulevard Colonel Amirouche, sous une pluie fine et un temps froid.
Encadrés par un dispositif sécuritaire imposant et brandissant les portraits des martyrs de la glorieuse Révolution de novembre 1954, les manifestants ont scandé les slogans habituels à travers lesquels ils ont appelé au changement et à l’édification d’un Etat de droit, ainsi qu’à l’indépendance de la justice.
Les manifestants ont également entonné l’hymne national et brandi le drapeau algérien, tout en réitérant leur détermination à demeurer mobilisés jusqu’à «l’application des articles 7 et 8 de la Constitution» et «la préservation de l’unité nationale».
Ils ont aussi exprimé leur opposition à toute ingérence étrangère dans les affaires internes du pays et appelé à la poursuite de la lutte contre la corruption et le jugement des responsables impliqués dans le détournement et la dilapidation des deniers publics.
Les mêmes revendications ont été exprimées lors de marches similaires organisées dans d’autres villes du pays, où des citoyens ont exigé le respect de la souveraineté populaire et affiché leur attachement au caractère pacifique du mouvement populaire.
R. N.