Les étudiants sont sortis à nouveau, mardi, à Alger et dans d’autres villes du pays pour réitérer les revendications du Hirak populaire, appelant au départ des symboles restants de l’ancien système.
A Alger et à l’instar des précédentes marches, les étudiants auxquels se sont joints des citoyens, ont pris départ de la Place des martyrs, réclamant le départ des symboles restants de l’ancien système avant l’élection Présidentielle du 12 décembre prochain.
Les manifestants se sont rassemblés devant le siège de l’Assemblée populaire nationale (APN) où une agora a eu lieu pour débattre du projet de loi sur les hydrocarbures et lors de laquelle ils ont rejeté l’examen de ce texte en la conjoncture actuelle.
Par ailleurs, les participants à cette marche qui ont sillonné les principales artères de la capitale, dont les rues Ali Boumendjel, Asla Hocine, Colonel Amirouche, Didouche Mourad, ont brandi des banderoles appelant à « l’indépendance de la justice pour lui permettre d’accomplir ses missions dans les meilleures conditions » et à « la libération des détenus du Hirak populaire pacifique ».
Des marches similaires ont été organisées dans certaines ville du pays où les étudiants ont scandés des slogans exigeant des comptes à tous les corrompus et dilapidateurs de deniers publics.
R. N.