Les prix du pétrole valaient mardi, en cours d’échanges européens, moins de 60 dollars le baril, tandis que la Chine ouvre un nouveau front auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) dans sa guerre commerciale avec les Etats-Unis. Vers 09H00 GMT (10H00 à Alger), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 59,19 dollars à Londres, gagnant 0,39% par rapport à la clôture de lundi.
A New York, le baril américain de WTI pour novembre, dont c’est le dernier jour de cotation, prenait 0,19%, à 53,41 dollars. Les prix «continuent de faire du surplace à des niveaux bas, après avoir subi de fortes pressions au cours des six derniers mois du fait des inquiétudes liées à la croissance mondiale», a toutefois fait remarquer Craig Erlam, analyste pour Oanda.
Lundi, le Brent avait cédé 0,99% et le WTI était descendu de 0,78%. «Hier, le président américain Donald Trump a indiqué que le travail mis en oeuvre pour mettre un terme à la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis avançait bien,» a constaté Al Stanton, analyste chez RBC. Mais dans le même temps, les investisseurs ont appris que la Chine ouvrait un nouveau front auprès de l’OMC en compensation d’un conflit commercial avec les Etats-Unis vieux de 7 ans.
Dans un communiqué diffusé auprès des membres de l’OMC la semaine dernière mais envoyé lundi aux médias, la Chine a affirmé qu’elle va demander à l’Organisation mondiale du commerce la permission d’imposer des droits de douane sur 2,4 milliards de dollars (2,15 milliards d’euros) de biens américains. Ce «décalage entre les informations américaines et chinoises sur l’avancée des discussions sur la guerre commerciale» que se livrent les deux puissances n’est pas de nature à rassurer les marchés, a ajouté l’analyste.
De plus, la Chine a indiqué mardi désapprouver la menace de nouvelles surtaxes américaines au moment où Washington affirme qu’un accord commercial partiel avec Pékin «avance bien» et pourrait être signé par le président américain le mois prochain.