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Attaques contre Algérie Télécom : des allégations sur fond de règlement de comptes

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Réagissant promptement aux allégations, sous forme de ‘’révélations scandaleuses’’, de l’un de ses anciens cadres licencié, Algérie Télécom a vivement réagi à ses attaques, participant, à l’évidence, d’ «opérations de déstabilisation synchronisées, acharnées et préméditées, préjudiciables à l’intérêt public, dont fait l’objet notre entreprise et le secteur des télécommunications, en général, qui est ainsi ciblé, notamment pour sa lutte contre la corruption ; opération entamée en 2016» apprend-on d’un démenti, dont nous détenons une copie.

Le démenti faisait suite au passage, le 27 mars écoulé, sur le plateau de l’émission ‘’l’Algérie ce soir’’ de la chaine privée «Echourouk TV», de l’ex chef de division commercial d’AT, Mohamed SFAKSI.

Le document qui déconstruit à fond des «allégations mensongères et des propos diffamatoires, fallacieux, tendancieux et dénués de tout fondement» a eu, entre autres, pour effet d’inciter la chaine à convier sur plateau, le lundi 8 avril, deux cadres représentant d’Algérie Télécom et du Groupe Télécom Algérie (GTA).

Démontrant par le menu détail le bien- fondé de l’installation et l’importance du câble sous- marin à fibre optique ‘’MEDEX’’, soulignent le retard fait auparavant par l’Algérie «Qui ne disposait d’aucun lien de secours pour sa connectivité avec le monde extérieur, en dehors de la liaison via SEMEWE4, mis en service en 2005» tout en rappelant l’incident  causé par un bateau étranger, induisant de grandes perturbations du réseau et soulevant l’ire de millions d’’Algériens. Une occurrence qui met en exergue «la vulnérabilité de notre pays en la matière et qui peut ainsi, être privé, à tout moment, de télécommunications sur une longue période» expliquent les deux cadres.

Ils auront à déplorer, par ailleurs, qu’ «Algérie Télécom aurait dû, dès 2010, rejoindre le consortium qui s’est constitué pour réaliser le système SEAME5 mais aucune demande d’Algérie Télécom n’a été enregistré pour le rejoindre avant la clôture de 2014».

Du coup, l’accusateur du groupe est épinglé : pourquoi Sfaksi qui faisait partie de l’équipe dirigeante à cette date a-t-il occulté un tel projet et, ainsi à «faire rater à notre pays l’opportunité de disposer d’un câble sous- marin redondant, sécurisant ainsi, notre réseau de télécommunications» ? notent les invités d’Echorrouk, «au lieu» poursuivent-ils, «de venir reprocher à l’équipe actuelle en charge du secteur d’œuvrer pour rattraper cette défaillance qui dure depuis longtemps et ce afin (comme il ressort de ses allégations) à se soumettre au diktat d’ORASCOM, propriétaire de MEDCABLE Limited, l’entreprise britannique créée par Naguib SAWIRIS Et Vincenzo NESCI».

En décodé, Mohammed Sfakci a largement failli à sa mission en tant que cadre décisif au sein d’Algérie Télécom. Incompétence ou malversation ?

Pour Algérie Télécom, la réponse parait évidente : «Sfaksi Mohamed, ancien divisionnaire au niveau d’Algérie Télécom, licencié et traduit devant la justice en 2014, endosse une partie de la responsabilité liée aux irrégularités et à la mauvaise gestion ayant prévalu durant la période où il a exercé au niveau de l’entreprise et qui a fait l’objet d’un rapport accablant de la Cour des comptes ; laquelle institution spécialisée ayant mis la lumière sur des pratiques illicites, allant de la double facturation à la surfacturation, induisant un chiffre d’affaire fictif ainsi que d’autres  détails  portés à l’attention de la justice, lors du dépôt de plainte initiée par  le CA de l’entreprise, en 2016», révèle le document d’AT.

La charge ne s’arrête pas là. Dans le même texte, il est mis en avant que « …Cependant, nous nous arrogeons le droit de dire que si l’incompétence pourrait, éventuellement, expliquer ses allégations, les intérêts occultes, sont certainement, le moteur essentiel de sa sortie médiatique».

Une estocade qui renvoie encore à un épisode tout aussi fumeux et fortement médiatisé et qui est lié à l’affaire Algérie- Télécom- Mobilink, où en dehors du bons sens, AT a laissé des plumes se chiffrant à des milliards de dinars.

Interface de premier plan avec la (grosse) clientèle, l’ex divisionnaire d’hier, qui émargeant à près de 20 millions de salaire par mois et accusateur empressé d’aujourd’hui, voit peser sur lui de fortes présomptions de corruption, de ce fait.

Traduit en commission de discipline, dégradé et muté à BBA, puis à Sétif, Mohamed Sfaksi a finalement démissionné d’AT.

Son acharnement sur son sur ancien employeur dénote clairement de son désarroi actuel et une posture du loup qui crie contre les loups.

Demain, il aura, encore, à répondre des accusations gratuites contre Algérie Télécom. Pour faire diversion, assurer ses arrières et peut être sa peau !

A.K

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