Le Service central de lutte contre le trafic illicite de stupéfiants (SCLTIS) a procédé, au cours de la semaine passée, au démantèlement d’un réseau criminel organisé composé de quatre (04) individus, dont un ressortissant français, et à la saisie d’un quintal de cocaïne, plus de 89 kg d’ecstasy, et près de 82 kg de kif traité, a indiqué lundi un communiqué de Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN).
« Dans le cadre de la poursuite des descentes menées par les unités opérationnelles de la Sûreté nationale contre les barons de la drogue, le SCLTIS a procédé, lors d’une opération de grande envergure menée au cours de la semaine écoulée, au démantèlement d’un réseau criminel organisé composé de quatre (04) individus, dont un ressortissant français, et à la saisie d’une importante quantité de drogues dures, dont 100,340 kg de cocaïne, 89,860 kg d’ecstasy (comprimés et poudre), ainsi que 81,820 kg de kif traité, et 181 comprimés psychotropes », précise la même source.
« L’opération a été menée après un travail de renseignement minutieux, ayant permis aux enquêteurs de la SCLTIS de démasquer les membres du réseau criminel, avant leur arrestation et la saisie de ces importantes quantités de drogues au niveau d’un domicile situé dans un quartier d’Alger, exploité par les membres du réseau pour dissimuler ces substances illicites et les transporter au moyen de véhicules de différents types, aménagés dans des cachettes conçues spécialement à cet effet », ajoute le communiqué.
L’opération a également permis de saisir « une somme d’argent estimée à 1,849 milliard de centimes issue des revenus du trafic, ainsi que deux véhicules utilitaire et touristique et une motocyclette. »
Les mis en cause ont été déférés devant le procureur de la République près le pôle pénal spécialisé du tribunal de Sidi M’hamed à Alger, pour les chefs d’accusation suivants: possession et achat en vue de la vente, stockage, distribution et transport de drogues et de psychotropes dans le cadre d’une bande criminelle, importation illicite de drogues et de substances psychotropes et blanchiment d’argent », conclut le communiqué.