u moment où le peuple algérien se prépare avec enthousiasme à choisir son président de la République le 7 septembre prochain, alors que les candidats sillonnent le pays d’est en ouest et du nord au sud, animant une campagne électorale ouverte, sereine et sans le moindre incident, les forces du mal se mettent en mouvement.
Les semeurs de désespoir, les revanchards, les aigris, les donneurs de leçons et même les diseurs de l’avenir constituent cette faction qui, pelles et pioches en bandoulière, attend de voir l’Algérie s’écrouler pour l’enterrer avant de jeter les dernières pelletées de sable sur son cercueil.
Mais l’Algérie, inébranlable, restera toujours debout. Quant à ces rebuts désabusés sur le quai de l’Histoire, ils peuvent toujours attendre Godot.
Leur impatience face à l’ascension de l’Algérie est vaine. Résolu et audacieux, le pays continuera d’avancer, indifférent aux manœuvres destinées à le faire trébucher. Cette vitalité démocratique et ce dynamisme remarquable de l’Algérie ont suffi à exciter le prurit de ces esprits malveillants déterminés à freiner son ascension. Mais l’Algérie restera toujours debout face aux torrents de haine. Oui, ils sont à ce point incapables de supporter la perspective d’une Algérie nouvelle, prospère et influente. Oublient-ils d’où vient l’Algérie ?
Méconnaissent-ils la force de résistance et de résilience du peuple algérien ? Ignorent-ils le lien solide entre l’Armée et son peuple ?
Après une guerre héroïque contre une France coloniale génocidaire, l’Algérie n’a pas seulement reconquis son indépendance, elle a changé le cours de l’histoire de l’humanité. Elle a mis fin au mythe de l’invincible armée coloniale, brisé le mur de l’impossible et redonné l’espoir de la liberté à tous les peuples opprimés de la planète. De nombreuses nations africaines et asiatiques se sont inspirées de la Révolution algérienne pour reconquérir leur liberté.
Ce peuple héroïque et résilient a toujours triomphé des épreuves, émergeant indemne des crises multiples et graves qui ont émaillé son histoire depuis l’indépendance. En 1962, le pays, sortant d’une guerre atroce, était exsangue : économie à l’arrêt, infrastructures détruites, administration désertée, familles broyées et crise politique interne faisant rage. Le peuple affrontait le terrorisme de l’OAS, qui pratiquait une politique de la terre brûlée : plus de 400 opérations militaires et 2300 attentats, dont un attentat terroriste ayant causé des victimes innocentes parmi les travailleurs du port d’Alger et les demandeurs d’emploi.
C’était les derniers feux d’une organisation terroriste née dans l’antre d’un colonisateur brutal, ayant utilisé les pires méthodes pour tenter d’exterminer un peuple attaché à son droit à la liberté.
Comme si cela ne suffisait pas, l’Algérie devait affronter l’armée marocaine, venue « récupérer » des territoires à sa frontière et lançant une offensive meurtrière. L’histoire retient l’extraordinaire mobilisation de l’armée et du peuple algérien, qui ont asséné une leçon de guerre au voisin de l’ouest conquérant et belliqueux.
En 1988, une autre secousse ébranla l’Algérie, alors en proie à une profonde crise économique et sociale. Une fois la bourrasque des manifestations d’octobre 1988 passée, l’Algérie saisit l’opportunité de cette crise pour entamer une mue politique, donnant lieu à une ouverture démocratique en avance de 20 ans sur ce qu’on a appelé plus tard les printemps arabes.
Jalousée par cet extraordinaire acquis démocratique, l’Algérie fut poussée vers les abysses d’un terrorisme sans pareil dans le monde. Main dans la main, l’armée et le peuple, sans l’aide d’aucun autre pays, ont mené une guerre sans concession contre le terrorisme durant dix ans sans répit.
Le bilan fut très lourd : près de 200 000 morts et plus de 20 milliards de dollars de pertes économiques, sans compter les répercussions sur les familles traumatisées et l’image du pays sciemment écorchée à travers le monde. L’Algérie donna une autre leçon au monde, qui connaîtra plus tard les affres de cette hydre terroriste.
Quant à la grave crise politique de 2019, elle faillit emporter l’Algérie.
Le Hirak sauva l’Algérie d’une véritable catastrophe, qui aurait pu anéantir l’Etat. Encore une fois, le peuple et son armée furent appelés à écrire une nouvelle page de l’histoire du pays.
Des millions d’Algériens défilèrent durant des mois dans la rue pour exprimer leur rejet des pratiques de la Issaba, sans la moindre goutte de sang. C’était du jamais-vu dans l’histoire de l’humanité.
A la même période, les manifestations des gilets jaunes en France étaient d’une violence inouïe : selon un bilan établi par Amnesty International, il y avait eu au moins 2 500 blessés parmi les manifestants et 1 800 parmi les forces de l’ordre.
Encore une leçon de pacifisme venant de l’Algérie, qui se releva en organisant une élection présidentielle en décembre 2019. Une fois à la tête du pays, le président Abdelmadjid Tebboune s’est attelé à reconstruire les institutions. Il a mené à bien une expérience démocratique et de développement pionnière.
Avec finesse, il a conduit une transition politique harmonieuse, conforme aux principes constitutionnels et à la volonté populaire, tout en relançant l’économie en valorisant les capacités nationales et en libérant les initiatives et les énergies de la jeunesse.
Cette expérience a été mondialement saluée par plusieurs organismes onusiens et laboratoires de recherche spécialisés, unanimes à reconnaître les résultats positifs des réformes entamées par le président Tebboune.
Les défis auxquels il a été confronté ont été nombreux, mais à chaque fois, l’Algérie a su faire preuve d’une force et d’une détermination exceptionnelles pour surmonter les obstacles. Elle se relève toujours plus forte. Que ceux qui œuvrent pour déstabiliser l’Algérie tirent les leçons de toutes ces crises traversées par le pays.
A ceux qui s’échinent à fomenter des complots pour déstabiliser et entraver l’ascension de l’Algérie, nous offrons un conseil empreint de sagesse : il est bien plus avantageux de compter l’Algérie parmi ses alliés. Car pour ses ennemis, l’Algérie sait réserver des réponses résolues. Son histoire est une preuve implacable de sa capacité à transformer les défis en opportunités et à se dresser contre ses adversaires.
L’Algérie ne cherche rien d’autre qu’à être une force tranquille. L’amitié avec cette nation est une voie de prospérité et de respect, son antagonisme, en revanche, est un chemin semé d’embûches et de déceptions. A bon entendeur …
APS