Le procès d’un groupe appartenant au mouvement terroriste « MAK », dirigé par le dénommé Ferhat Mehenni, poursuivi pour actes terroristes et de sabotage visant la sécurité de l’Etat et l’unité nationale, a débuté mardi au tribunal criminel de première instance de Dar El-Beida (Alger). Parmi les accusés, dix-huit sont en détention, sept en liberté et d’autres en état de fuite.
Ils sont poursuivis pour « adhésion et participation à des groupes ou organisations ayant un but ou s’adonnant à des actes terroristes ou de sabotage », « utilisation des technologies de l’information et de la communication pour recruter des individus pour le compte d’une organisation terroriste », « possession d’un entrepôt de matériel de guerre, d’armes, de munitions et d’équipements », et « réception de fonds de l’étranger dans le cadre d’un groupe ou d’une organisation afin de commettre des actes susceptibles de porter atteinte à la sécurité de l’Etat, à l’unité nationale et à l’intégrité territoriale ».
Selon l’arrêt de renvoi, les faits remontent à la publication par l’un des principaux accusés dans l’affaire de fausses informations portant atteinte à la sécurité de l’Etat sur les réseaux sociaux et au recrutement par celui-ci de plusieurs individus au profit du mouvement terroriste MAK. A l’issue de la perquisition du domicile de l’accusé, des armes à feu et des munitions ont été saisies.
R. N.