Le PDG du groupe Sonatrach, Toufik Hakkar, a annoncé qu’il sera procédé en 2028 à l’exploitation de deux gisements d’hydrocarbures au sud-est de Hassi Messaoud (Ouargla), en partenariat avec la société russe Gazprom, faisant état d’un investissement d’environ un milliard de dollars.
Lors d’un entretien accordé à la chaîne russe « RT », diffusé vendredi soir, dans le cadre de la visite d’Etat effectuée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, en Fédération de Russie, à l’invitation de son homologue russe, M. Vladimir Poutine, M. Hakkar a fait savoir que le groupe Sonatrach œuvrait avec Gazprom au développement des deux gisements découverts dans le périmètre d’Oum El Assel (environ 140km au sud-est de Hassi Messaoud) à travers l’établissement d’appels d’offres pour le forage et la construction d’usines de traitement du gaz naturel, précisant que « la première production est prévue pour 2028 ».
« Sonatrach et Gazprom ont mis en place un plan de développement, qu’ils ont finalisé, en juillet 2022, et soumis le même mois à l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT) pour adoption », a précisé M. Hakkar.
Il s’agit, a-t-il ajouté, « d’investir 950 millions de dollars en deux temps pour produire environ 2 millions de mètres cubes de gaz naturel par jour (m3/j), plus de 1.000 tonnes/jour de condensats et plus de 220 tonnes de gaz de pétrole liquéfié (GPL) ».
M. Hakkar a estimé que cette production « est de nature à renforcer le partenariat entre les deux parties, de même que la production nationale des hydrocarbures, vu la forte demande sur le gaz naturel enregistrée actuellement sur le marché international, ce qui nous permettra de valoriser les ressources découvertes ».
« Nous œuvrerons ensemble à développer ces deux découvertes, confortées récemment par une troisième, ce qui encouragera le partenariat et appuiera les efforts de développement de ces gisements », a-t-il déclaré.
Et d’ajouter que la relation avec les entreprises russes « ne se limite pas à la recherche et à la prospection avec Gazprom », relevant que le groupe « travaille également avec d’autres sociétés russes, dans les services et la construction d’usines ».
Ces partenariats « sont importants pour l’Algérie qui est en quête de développement et de diversification de tous les partenariats, d’autant que nous en comptons plusieurs aujourd’hui avec des pays d’Europe, d’Asie et d’Amérique », a-t-il soutenu.
Qui plus est, « nous entretenons de très bonnes relations avec les sociétés russes », a-t-il dit.
« Pour Sonatrach, Gazprom est un partenaire fiable », a-t-il affirmé, indiquant que les deux groupes s’attèlent à développer ensemble certains périmètres et découvertes en Algérie, notamment avec « la forte demande sur le gaz qu’il y aura dans les prochaines années ».