Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que ce que fait l’Algérie envers la Syrie part du principe qu’il s’agit d’un membre fondateur de la Ligue arabe et que « ce pays frère ne saurait être privé de ses droits », soutenant que la position de l’Algérie à l’égard de la Syrie « n’a jamais changé ».
Lors de sa rencontre périodique avec les représentants de la presse nationale, tenue en marge de la cérémonie qu’il a présidée, mercredi au Centre international de conférences (CIC), à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le président de la République a évoqué la qualité de membre de la Syrie au sein de la Ligue arabe, précisant que « ce que nous faisons part du principe que la Syrie est un membre fondateur de la Ligue arabe » et que « l’isoler ou non ne veut pas dire la priver de ses droits ».
Cela dit, « il existe un ordre mondial qui s’impose au faible avant le puissant », a-t-il ajouté, souhaitant voir un « changement de la vision arabe » et le resserrement du rang arabe pour devenir une puissance. »Nous devrions être les premiers à croire en notre force », a-t-il dit.
Après avoir affirmé que la position de l’Algérie à l’égard de la Syrie « n’a jamais changé », le Président Tebboune a rappelé l’aide apportée par l’Algérie à ce pays frère suite au séisme dévastateur qui l’a frappé en février dernier, soulignant que cette aide était « un don du cœur dénué de tout calcul politique ».
Il a noté, à cet égard, que les positions de l’Algérie et toutes ses initiatives reposaient exclusivement sur le principe de solidarité et d’entraide arabe loin des calculs politiques et des intérêts étroits.