Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, prend part à partir de jeudi à la 5e édition du « Forum de Paris sur la paix » dans la capitale française, en sa qualité de représentant du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, indique un communiqué du ministère.
« En qualité de représentant du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, prendra part à la 5e édition du Forum de Paris sur la paix qui se tiendra dans la capitale française, du 10 au 12 novembre 2022, sous le thème +Surmonter la multi-crise+, à l’invitation du président de la République française », lit-on dans le communiqué.
Cet évènement intervient après une pandémie qui a considérablement aggravé les inégalités mondiales et dans un contexte international marqué par un clivage géopolitique aigu sur fond de crise en Ukraine « dont les retombées politiques et économiques continuent de dominer l’actualité internationale », poursuit le document.
Il regroupera plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement, de nombreux ministres et responsables d’Organisations internationales gouvernementales et non-gouvernementales ainsi que des acteurs du secteur privé pour examiner les principales problématiques dans le monde d’aujourd’hui et proposer des solutions pour atténuer les chocs multiples et les conséquences socio-économiques des crises et éviter une aggravation de la polarisation mondiale qui hypothèque la coopération internationale.
Le ministère souligne que la participation de M. Lamamra à ce rendez-vous « sera l’occasion de renouveler l’attachement de l’Algérie au multilatéralisme et à ses positions de principe, plaidant la nécessité de corriger les déséquilibres qui caractérisent les mécanismes de gouvernance globale et favoriser l’avènement d’un nouvel ordre mondial coopératif, équitable et solidaire à même de garantir la paix, la stabilité et le développement et de préserver les intérêts des pays en développement ».
Le chef de la diplomatie algérienne saisira également cette opportunité pour interagir avec ses homologues et autres chefs de délégation sur des questions bilatérales, régionales et internationales d’intérêt commun, conclut le communiqué du ministère.
R. N.