Accueil A LA UNE 1500 demandes d’installation de BTS rejetées: Mobilis pénalisé!

1500 demandes d’installation de BTS rejetées: Mobilis pénalisé!

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Une communication téléphonique qui se perd subitement juste en changeant de place, des coupures soudaines et parfois même l’impossibilité d’effectuer un appel : ce sont là tous les aléas courants dont se plaint souvent l’utilisateur de la téléphonie mobile. Pour les spécialistes, il s’agit de saturation de réseau.

A cet effet et se faisant fort de son statut de number one du secteur en Algérie, GSM Mobilis a arrêté, depuis peu, un programme très ambitieux tendant à éradiquer les points noirs et la congestion des réseaux en certaine zones.

Pour ce faire, l’installation de nouveaux équipements, notamment les BTS  (Base Transceiver Station, en français, station de transmission de base ou station émettrice-réceptrice de base) , et qui constituent des éléments de base du système cellulaire de téléphonie mobile GSM, appelé plus communément «antenne-relais GSM» s’avère incontournable.

Dans cette optique, une source en charge de ce dossier au niveau de Mobilis a révélé à ‘’Timesalgerie’’que dans le cadre de la stratégie d’amélioration de son réseau téléphonique, l’opérateur public de la téléphonie mobile, Mobilis, n’a pas lésiné sur les moyens.

Il a, dans cette veine, élaboré un ambitieux programme d’investissement consistant en l’installation de plus de 1000 BTS. Les équipes techniques de Mobilis ont établi une cartographie nationale des points-noirs à base de laquelle un vaste programme d’installation de BTS a été retenu.

Mais la volonté de Mobilis d’en finir avec les perturbations de son réseau téléphonique butte sur le zèle de certains responsables de l’administration locales qui refusent d’octroyer des autorisations nécessaires pour l’installation de ces équipements, déplore notre source.

Chiffres à l’appui, elle confirme que «pas moins de 1500 demandes d’installation de BTS ont essuyé un rejet de la part de l’administration locale. La plupart de ces rejets émanent des directions de l’urbanisme au niveau local, des DRAG, des APC et des dairas», a-t-elle pointé.

Pris en tenaille entre la demande sans cesse pressante du client exigeant une meilleure qualité des prestations et l’obstination, inexpliquée, des responsables de l’administration locale à refuser l’octroi des autorisations nécessaires pour l’installation de BTS, les responsables de Mobilis ne savent plus à quels saints se vouer.

Au demeurant, il y a lieu de s’interroger, légitimement,sur les motivations réelles d’un tel grand nombre de rejets, d’autant que l’installation de BTS,  outre l’amélioration du réseau du téléphone mobile, constitue une rente financière certaines pour les collectivités locales.

Une posture que rien, à priori n’explique, sinon des pratiques déloyales et répréhensibles tendant à saborder les efforts colossaux de GSM Mobilis à offrir des prestations à la hauteur pour ses clients.

Cette impasse n’a pas, toutefois, manqué de faire fermement réagir la tutelle, le ministère de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique (MPTTN), très pointilleux sur la qualité du service proposée par ses filiales (Mobilis, Algérie Télécom, Algérie Poste et Algérie Télécom Satellite) a aux dernière nouvelles, pris ce problème à bras le corps.

Dans ce contexte, et selon la même source, la première responsable du MPTTN, Imène Houda Faraoun a saisi ses homologues des départements concernés et dont les administrations se sont montrées récalcitrantes pour l’installation de BTS.

Il s’agit, en l’occurrence de ses homologues de l’Intérieur, Noureddine  Bedoui et celui de l’Habitat, Abdelwahid Temmar qui l’ont rassuré quant à prendre les mesures nécessaires pour débloquer une situation qui suscite maintes interrogations.

Hacène Nait Amara

 

 

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