La 13ème édition des « Rencontres Algérie » qu’organise annuellement Business France Algérie, se tiendra le 9 mars prochain, au format digital. C’est ce qu’a annoncé, hier lors d’un point de presse à Alger, Romain Keraval, directeur du bureau Business France Algérie.
L’évènement qui a pour objectif de « promouvoir l’attractivité du marché algérien auprès des opérateurs économiques français » sera l’occasion d’informer ces derniers sur les secteurs qui sont ciblés par les différents plans de relance économique, comme l’agriculture, l’élevage, l’agroalimentaire, le numérique, ou encore le secteur des énergies renouvelables qui vient de connaitre, il y a quelques jours, le lancement d’un appel d’offre pour l’installation de pas moins de 1 000 Mégawatts (MW) à partir du solaire.
Les « Rencontres d’Algérie » verront la participation des représentants diplomatiques des deux pays, aux côtés de plusieurs chefs d’entreprise et d’experts français et algériens.
Au menu, un débat autour d’un large panel de thèmes liés à la situation macro-économique et financière de l’Algérie, aux perspectives partenariales pour l’offre française, aux enjeux en matière de diversification des productions agricoles et agro-alimentaires, à l’émergence d’une stratégie énergétique et industrielle après 2022 et à l’utilisation du numérique comme levier stratégique pour accélérer la transformation de l’économie algérien.
Pour Romain Keraval, qui dit se référer à une grille d’analyse lui permettant de connaitre le niveau du business d’un marché, les entreprises françaises opérant déjà en Algérie trouvent que le marché algérien est tout de même assez attractif : «En matière de classement, le marché algérien n’est pas le plus facile. Les entreprises françaises disent qu’il y a une forte pression réglementaire, certes, mais nous continuons à opérer en Algérie car son marché demeure intéressant », affirme Romain Keraval.
Quant aux contraintes soulevée par les entreprises françaises, le directeur du bureau Business France Algérie les résume dans deux points essentiels, à savoir le poids de la réglementation « qui change souvent et qui rend difficile, en termes de visibilité, de mener des affaires ». La deuxième contrainte réside dans la difficulté pour les entreprises françaises d’identifier «un partenaire qualifié et fiable», a-t-il ajouté
Mais globalement, le cadre juridique régissant le business en Algérie est perçu comme étant « favorable à l’investissement étranger et à l’implantation de nouvelles entreprises, sous certaines conditions bien sûr, notamment lorsqu’il s’agit de secteurs stratégiques », a indiqué le même responsable.
Pour lui, l’abrogation de la règle du 51/49 régissant les investissements étrangers en Algérie est «une bonne mesure qui sert l’attractivité du marché », mais le plus important est de « voir comment les entreprises sont en capacité de se projeter sur le marché, en fonction de la réglementation en vigueur ».
Business France Algérie, qui dit avoir accompagné pas moins de 160 entreprises françaises sur le marché algérien en 2021, affirme aussi être constamment disponible à travailler avec les opérateurs locaux : « Nous rencontrons régulièrement des opérateurs économiques français et cela nous permet de connaitre leurs objectifs et leurs priorités, mais nous avons aussi besoin d’avoir une bonne compréhension des besoins et des priorités des opérateurs algériens.
Et nous sommes là justement en tant qu’intermédiaire entre les deux parties pour susciter d’éventuels projets », conclut Romain Keraval.
H. N. A
Accueil ACTUALITÉ Les 13e «Rencontres Algérie» prévues le 9 mars prochain : Promouvoir l’attractivité...