Les prix du pétrole poursuivaient leur hausse vendredi après une courte pause due à la montée du dollar, l’escalade des tensions géopolitiques en Ukraine et en Russie laissant toujours planer un risque sur l’approvisionnement en brut.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars gagnait 0,54% à 89,82 dollars. A New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison le même mois était en hausse de 0,40% à 86,96 dollars.
Jeudi, en évoquant une hausse des taux dès mars et en refusant d’écarter la possibilité de montées successives ensuite, le président de la Réserve fédérale (Fed) Jerome Powell a relancé le dollar, affectant ainsi momentanément les prix du brut. Mais vendredi, le Brent comme le WTI avaient rapidement récupéré leurs pertes.
Les craintes d’une flambée des tensions géopolitiques ont déjà balayé les facteurs baissiers. Selon certains analystes, « il n’y a pas de nouvelles raisons pour expliquer la nouvelle flambée du prix du brut et ce sont toujours les inquiétudes sur les ruptures d’approvisionnement en cas d’escalade de la crise ukrainienne ».
« L’invasion de l’Ukraine par la Russie est un facteur de risque important », soulignent d’autres analyste, même si la « plupart des observateurs estiment que la probabilité d’une invasion totale est faible ».
R. E.