La Chambre des représentants du Parlement britannique a annoncé qu’un groupe de 26 députés a présenté une motion appelant à condamner la répression marocaine au Sahara Occidental occupé, exprimant sa profonde préoccupation face à la situation actuelle dans ce territoire occupé marquée par la violence et la répression.
«Cette Assemblée condamne fermement les attaques contre les défenseurs des droits de l’Homme, des étudiants, des journalistes et des universitaires qui critiquent publiquement le gouvernement marocain et déplore profondément les violences récentes perpétrées» par le Maroc, indique la déclaration publiée sur le site Internet du parlement.
Les signataires évoquent notamment les cas de Sultana et Elwaara Khaya, Babuizid Muhammed, Saaed Labhi, Salek Baber et Khalid Boufrayoua, expriment leur inquiétude face à la détention du journaliste Mohamed Lamin Haddi et note avec inquiétude l’emprisonnement injustifié de Naama Asfari et Khatri Dadda, comme récemment condamné par la Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la situation des défenseurs des droits de l’Homme, Mary Lawlor.
La responsable onusienne avait appelé, début juillet, le régime marocain à cesser de cibler les défenseurs des droits de l’Homme et les journalistes qui défendent les questions de droits humains au Sahara occidental occupé, et leur permettre de travailler sans représailles.
A cet égard, la motion des parlementaires britannique publiée sur le site internet du parlement rappelle que Mary Lawlor avait affirmé que «de telles violations du droit et des normes internationales relatives aux droits humains vont à l’encontre de l’engagement du gouvernement marocain envers le système des Nations Unies dans son ensemble». La motion signée par 26 membres du parlement britannique n’a pas encore reçu d’amendements.
Selon le communiqué diffusé sur le site internet du parlement britannique, le groupe demande à l’Assemblée «de condamner les violences marocaines contre les militants sahraouis, les journalistes et les prisonniers politiques». Il exprime, en outre, sa profonde préoccupation face à la situation actuelle au Sahara Occidental marquée par la violence, la répression et l’emprisonnement de civils sahraouis par les forces d’occupation marocaines dans les territoires occupés du Sahara Occidental.
R. I.