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incendies : Près de 8 500 hectares de forêts dévastés

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Les incendies ont dévasté depuis le début de juillet en cours près de 8.500 hectares de forêts, dont une majorité dans la wilaya de Khenchela, a indiqué mercredi à Alger le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Abdelhamid Hemdani.

Il s’agit de plus du triple de la surface forestière ravagée par les flammes l’année dernière à la même période (2.600 hectares), a relevé M. Hemdani qui s’exprimant sur les ondes de la Chaine III de la Radio algérienne.

«C’est inédit dans l’histoire de notre pays et c’est la première fois qu’on assiste à un phénomène aussi criminel, alors que nous sommes qu’au début de la campagne», a-t-il déploré. Ces incendies sont, dans la plupart des cas, d’origine «criminelle», a souligné le ministre citant, dans ce sens, le rapport établi par l’Agence spatiale algérienne (ASAL) et qui indique que les feux de forêts étaient partis, «tous sans exception», des bordures des forêts.

«Il est inadmissible que les forêts des Aurès, ô combien symboliques, soient brulées de cette façon criminelle à la veille de la fête de l’indépendance», a-t-il déclaré.

S’agissant des indemnisations, M. Hemdani a assuré que les sinistrés des incendies de forêts seront pris en charge à travers leurs compagnies d’assurances ou directement par le fonds du secteur.

Selon lui, le pré-bilan des dégâts fait état de près de 8.000 arbres fruitiers. «Quel que soit le bilan qui sera arrêté à l’issue des constats et de l’évaluation des dégâts, ça sera pris en charge sur le fond du secteur en nature, pour permettre la relance de l’activité agricole», a-t-il indiqué.

Par ailleurs, le ministre a annoncé une nouvelle politique de soutien agricole qui permettra d’aider les agriculteurs selon des critères de performance prédéfinies. Il s’agit de codifier l’intervention publique à travers des mécanismes de soutien et d’accompagnement particuliers pour chaque filière.

«Pourquoi voulez-vous qu’on soutienne tout, partout et de la même façon. Pourquoi voulez-vous qu’on soutienne qui fait l’effort et qui suit l’itinéraire technique et qui est dans une zone de pré direction d’une filière donnée, au même titre que celui qui devrait faire du rustique alors qu’il fait autre chose.

Ce n’est pas rationnel», a-t-il soutenu. Pour le blé tendre importé, le ministre a souligné que le nouveau programme de subvention ciblé, en cours de réflexion, prévoit de limiter le soutien de l’Etat à la production de pain et non pas aux activités de transformation. «Nous avons besoin de 4 millions de tonnes de blé tendre pour satisfaire nos besoins en matière de pain subventionné.

Pourquoi alors importer 6,5 millions de tonnes», s’est-il interrogé Concernant la filière lait, le ministre a fait savoir que de nouvelles mesures seront annoncées prochainement dans l’objectif d’encourager la production de lait cru et de et de son intégration dans la production du lait de sachet subventionné.
L. M.

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