Neuf individus suspectés d’être impliqués dans la violente agression contre des enseignantes à Bordj Badji-Mokhtar ont été arrêtés, a-t-on appris jeudi auprès du parquet général de la Cour d’Adrar. Leur arrestation intervient à la suite d’une agression dont ont été victimes neuf (9) enseignantes du primaire, dans leur logement de fonction collectif, a affirmé dans un point de presse le premier procureur général adjoint de la Cour d’Adrar, Mahmoud Bouleksibat.
Les enseignantes ont été victimes d’une violente agression physique leur ayant causé des blessures, ainsi que d’une agression sexuelle sur l’une d’entre elles, en plus du vol de leurs biens (téléphones portables et sommes argent), a-t-il précisé. Les victimes ont été terrorisées et ont subi un choc psychologique de la part de leurs agresseurs qui ont utilisé des armes blanches, a ajouté la source.
Aussitôt alerté de l’agression, le parquet de la République du tribunal de Bordj Badji-Mokhtar a ordonné aux services de Police judiciaire l’ouverture d’une enquête et l’arrestation de ses auteurs dans les plus brefs délais. Les arrestations, qui se sont opérées par étapes, ont permis jusqu’ici la mise hors d’état de nuire de neuf (9) suspects, dont quatre (4) ont clairement avoué leur implication dans cet acte criminel, et de récupérer une partie des objets volés, a précisé M. Bouleksibat.
Les mis en cause ont été présentés jeudi devant le procureur de la République près le tribunal de Bordj Badji-Mokhtar, a-t-il souligné, avant d’ajouter que l’opinion publique sera tenue informée de tous les développements de cette affaire. Le procureur général adjoint de la Cour d’Adrar a tenu aussi à marquer son entière solidarité avec les victimes et à œuvrer à l’arrestation de toutes les personnes impliquées dans cette agression et à leur infliger des sanctions exemplaires.
Et ajouter que ce qui a été colporté via les réseaux sociaux concernant cette affaire « est exagéré dans certains détails », et que le secret de l’instruction doit être respecté pour garantir le recouvrement les droits des victimes.
Kamelia B.