Les prix du pétrole hésitaient lundi face à la propagation du Covid-19 notamment en Inde et aux négociations susceptibles d’aboutir à un assouplissement des sanctions économiques envers l’Iran.
Lundi matin, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 66,67 dollars à Londres, en baisse de 0,15% par rapport à la clôture de vendredi.
A New York, le baril américain de WTI pour le mois de mai cédait 0,08%, à 63,08 dollars.
La semaine passée, les deux références ont enregistré des gains d’environ 6%, retrouvant des prix plus vus depuis près d’un mois. Mais le regain de vigueur de la Covid-19 en Inde, marché porteur pour la demande de brut, figurait lundi parmi les facteurs d’inquiétude des investisseurs.
Le pays a recensé lundi un nouveau record de nouvelles contaminations: 273.810 cas sur 24 heures. C’est le cinquième jour d’affilée que le pays franchit la barre des 200.000 nouveaux cas.
Les autorités de New Delhi vont en conséquence imposer à partir de lundi soir aux 20 millions d’habitants de la capitale indienne un confinement d’une semaine. Dans le même temps, les investisseurs surveillent les tensions entre les Etats-Unis, l’Iran et la Russie qui pourraient avoir un impact sur les marchés du brut, ont souligné les analystes.
Les discussions sur le nucléaire iranien ont fait des « progrès » à Vienne malgré la persistance de « désaccords sérieux », ont rapporté samedi des participants. L’Iran, dont l’industrie pétrolière est soumise à embargo par les Etats-Unis, produit actuellement 2,1 millions de barils par jour de pétrole brut, selon les derniers chiffres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) dont le pays fait partie.
Lynda M.