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Soutien de l’Algérie aux questions justes : une position constante qui « ne se soumettra à aucun chantage », affirme Belhimer

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Le soutien de l’Algérie aux questions justes constitue « une position constante qui ne se soumettra à aucun chantage ni à aucune pression, quelle que soit la source », a affirmé le ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, Ammar Belhimer.

Dans un entretien accordé au site électronique « HuffPost Arabi », M. Belhimer a évoqué le soutien de l’Algérie aux questions justes à travers le monde, à l’instar de la question palestinienne qui, a-t-il dit, constitue « une position constante qui ne se soumettra à aucun chantage ni à aucune pression quelles que soient la nature et la source ».

S’agissant du refus par l’Algérie de la normalisation, M. Belhimer a rappelé que le Président Tebboune « est un homme de positions et de principes qui ne négocie pas les questions décisives, avec à leur tête la question palestinienne (…), refusant de chevaucher la vague de la normalisation ».

Cette décision « souveraine et constante » reflète « la profonde conviction du peuple algérien » qui « ne se laissera pas influencer par celui qui a choisi la normalisation ni par celui qui en fait la promotion », poursuit le Porte-parole du gouvernement.

S’agissant de l’ouverture de la voie à Israël qui prend pied dans le Maghreb arabe suite à la normalisation de ses relations avec le Maroc, M. Belhimer a tenu à préciser que cette normalisation est établie depuis des années. Ce qui s’est produit récemment n’est autre qu’une officialisation de cette relation.

Pour ce qui est de l’Algérie, le ministre de la Communication a indiqué que ceux qui revendiquent la normalisation « sont conscients qu’ils ne sont pas capables d’exercer un chantage ou de l’affaiblir, aussi bien par la normalisation que par toute autre manœuvre malhonnête », et ce « tant que ce grand pays détient une armée nationale en accord avec les institutions restantes de l’Etat et en parfaite harmonie avec le peuple qui la soutient inconditionnellement », a-t-il dit.

Le ministre a réitéré le soutien de l’Algérie à la cause sahraouie, envers laquelle sa position demeure « claire ». « L’Algérie n’a eu de cesse de réaffirmer son soutien à tout accord convenu entre les parties au conflit dans le Sahara occidental en vue de mettre un terme à la guerre dans la dernière colonie en Afrique », a-t-il précisé.

A une question sur les demandes incessantes du Maroc pour la réouverture des frontières entre les deux pays, M. Belhimer a tenu à rappeler que l’Algérie n’était pas responsable de cette situation.

« La demande de la réouverture des frontières par les responsables marocains ne suffit pas, car ces derniers doivent avoir de bonnes intentions et prendre les mesures nécessaires pour cesser les atteintes et les crimes à l’encontre de l’Algérie aux frontières, notamment le trafic des armes et de la drogue ».

A propos des agriculteurs et paysans marocains exploitant des terres algériennes dans la wilaya de Bechar, auxquels l’Algérie a demandé d’évacuer les lieux, M. Belhimer a mis en avant que l’Algérie « possède un droit souverain absolu pour disposer de ses terres, dont la récupération des régions exploitées illégalement par des étrangers ».

Quoique les frontières communes entre les deux pays soient transformées en « des issues préférées pour la contrebande », « des mesures ont été prises à cet effet pour mettre fin à ces pratiques dangereuses visant la sécurité et la stabilité de l’Algérie », a soutenu le ministre, rappelant que « ces citoyens marocains, bien qu’ils exploitent des terres algériennes depuis des années sans la moindre contrepartie, ils payent, en revanche, les impôts pour leur pays ».

Concernant les relations algéro-françaises, notamment sur le dossier de la Mémoire, M. Belhimer a salué les résultats obtenus jusqu’à présent, mais, poursuit le ministre, « quand bien même nous apprécions les pas franchis dans ce sens, ils reste par contre en deçà des attentes, car impossible de se contenter de parties discontinues et dispersées de cette affaire de principe et fédératrice dont nous renoncerons pas et qui ne doit pas être utilisée comme fonds de commerce pour d’autres fins ».
Lynda Mellak

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