Les étudiants ont battu le pavé, pour leur 43e mardi consécutifs, à Alger et dans d’autres wilayas du pays, exprimant leur attachement à leurs revendications portant sur le changement, l’instauration de l’Etat de droit et la poursuite du jugement des corrompus.
Quelques jours après l’élection de M. Tebboune à la tête du pays, les universitaires sont sortis une nouvelle fois scander des slogans exigeant « l’instauration de l’Etat de droit » et la libération des personnes arrêtées lors des précédentes marches populaires, tout en mettant en avant le caractère pacifique de leur mouvement.
Au cours de la marche dans la capitale, qui s’est déroulée sous un dispositif sécuritaire, où des points d’accès menant vers les principales rues ont été fermés, les étudiants ont arboré l’emblème national et scandé des chants patriotiques, appelant à « la poursuite du jugement des personnes impliquées dans le détournement des deniers publics » et « la récupération des fonds détournés ».
Les étudiants ont notamment sillonné les différentes artères menant à la Grande Poste et à la Place Maur ice Audin, depuis la Place des Martyrs, point de départ de la marche.
Les wilayas de Tizi Ouzou, Bejaia et Bouira ont connu également des marches auxquelles ont pris part des étudiants, des enseignants et des syndicalistes, appelant à « la libération des personnes arrêtées ».
R. N.