Des citoyens sont sortis pour le 38e vendredi consécutif à Alger et dans d’autres villes du pays, pour exprimer une nouvelle fois leur attachement à leurs revendications pour le changement et le départ de tous les symboles de l’ancien système.
Malgré un temps froid et pluvieux, les manifestants ont investi, juste après la prière du vendredi, les lieux habituels du Hirak, en convergeant vers la Grande-Poste, rue Didouche Mourad, et la Place Audin, où un dispositif sécuritaire était déployé.
Les manifestants ont repris leurs slogans habituels, à travers lesquels ils ont exprimé, notamment, leur refus d’aller voter le 12 décembre prochain « dans les conditions actuelles ». Ils ont également affiché leur attachement à leurs principales revendications appelant au changement et le départ de tous les symboles de l’ancien système.
Lors de cette nouvelle mobilisation pacifique, marquée comme à l’accoutumée par une large présence de l’emblème national et des portraits des héros de la guerre de libération, les manifestants ont appelé, aussi, à l’instauration d’un Etat de droit, l’indépendance de la justice, et l’application des articles 7 et 8 de la Constitution, consacrant la souveraineté du peuple.
Ils ont également appelé à la lutte contre la corruption avec le jugement des responsables de dilapidation de deniers publics, la libération des personnes arrêtées lors des précédentes manifestations, comme ils ont mis en avant le caractère pacifique des manifestations, leur attachement à l’unité nationale, et le refus de toute ingérence étrangère.
A l’instar de la capitale, des citoyens sont sortis dans l’Est, l’Ouest et le Sud du pays, telles que Constantine, Annaba, Oum El-Bouaghi Guelma, Oran, Mascara, Tiaret, Ouargla, Laghouat, El-Oued, Ghardaïa et Adrar pour revendiquer un changement politique.
Mettant en avant leur attachement à l’unité nationale, ils ont appelé au changement, au départ des résidus de l’ancien système, la lutte contre la corruption, et exprimé leur refus des élections dans les conditions actuelles.
R. N.